
Mes tableaux politiques sont des cris visuels. Ils naissent de l’indignation, de la révolte, parfois du désespoir, mais toujours avec l’envie de réveiller les consciences. Chaque toile dénonce, interroge ou provoque, en mêlant symboles, visages, slogans et matières brutes. Je ne cherche pas à plaire, mais à secouer. L’art, pour moi, est un acte de résistance.

Mes tableaux religieux sont des actes d’accusation. Derrière les ors des églises, je montre les ombres : le silence complice, les corps brisés, les enfants trahis par ceux censés les protéger. J’utilise les symboles sacrés non pour les vénérer, mais pour les détourner, les confronter à leur propre hypocrisie. Mon art ne cherche pas le pardon, il exige la vérité. Face à l’aveuglement, je peins.

Mes tableaux sur le sexe sont sans censure. Chair, désir, violence, jouissance, domination : tout s’y frotte, tout s’y expose. Ce n’est ni érotique ni pornographique — c’est viscéral. Je peins le sexe comme un terrain de pouvoir, d’émancipation ou de perdition. Le corps y est vrai, déformé parfois, mais jamais décoratif. À travers ces œuvres, je crache à la face des tabous et je tends un miroir aux fantasmes, aux blessures, aux pulsions qu’on préfère taire.

Mes tableaux oniriques sont des visions floues, des fragments d’ailleurs. Ici, le réel se dérobe et laisse place aux rêves, à l’étrange, au flottement. Je peins l’invisible, l’instant entre deux mondes, là où naissent les intuitions et les vertiges.